
Verbe affaisser : Définition, conjugaison, synonymes, antonymes et citations
Définition du verbe affaisser
Verbe du premier groupe
- Faire baisser sous un poids.
- Aller vers le fond.
- Se courber, se tasser, se ployer.
Conjugaison Synonymes AntonymesCitations avec le verbe affaisser
Conjugaison du verbe affaisser
Indicatif
Présent
- J’affaisse
- Tu affaisses
- Il affaisse
- Nous affaissons
- Vous affaissez
- Ils affaissent
Passé Composé
- J’ai affaissé
- Tu as affaissé
- Il a affaissé
- Nous avons affaissé
- Vous avez affaissé
- Ils ont affaissé
Imparfait
- J’affaissais
- Tu affaissais
- Il affaissait
- Nous affaissions
- Vous affaissiez
- Ils affaissaient
Plus-que-parfait
- J’avais affaissé
- Tu avais affaissé
- Il avait affaissé
- Nous avions affaissé
- Vous aviez affaissé
- Ils avaient affaissé
Futur Simple
- J’affaisserai
- Tu affaisseras
- Il affaissera
- Nous affaisserons
- Vous affaisserez
- Ils affaisseront
Futur Antérieur
- J’aurai affaissé
- Tu auras affaissé
- Il aura affaissé
- Nous aurons affaissé
- Vous aurez affaissé
- Ils auront affaissé
Passé Simple
- J’affaissai
- Tu affaissas
- Il affaissa
- Nous affaissâmes
- Vous affaissâtes
- Ils affaissèrent
Passé Antérieur
- J’eus affaissé
- Tu eus affaissé
- Il eut affaissé
- Nous eûmes affaissé
- Vous eûtes affaissé
- Ils eurent affaissé
Subjonctif
Présent
- Que j’affaisse
- Que tu affaisses
- Qu’il affaisse
- Que nous affaissions
- Que vous affaissiez
- Qu’ils affaissent
Passé
- Que j’aie affaissé
- Que tu aies affaissé
- Qu’il ait affaissé
- Que nous ayons affaissé
- Que vous ayez affaissé
- Qu’ils aient affaissé
Imparfait
- Que j’affaissasse
- Que tu affaissasses
- Qu’il affaissât
- Que nous affaissassions
- Que vous affaissassiez
- Qu’ils affaissassent
Plus-que-parfait
- Que j’eusse affaissé
- Que tu eusses affaissé
- Qu’il eût affaissé
- Que nous eussions affaissé
- Que vous eussiez affaissé
- Qu’ils eussent affaissé
Conditionnel
Présent
- J’affaisserais
- Tu affaisserais
- Il affaisserait
- Nous affaisserions
- Vous affaisseriez
- Ils affaisseraient
Passé 1ère Forme
- J’aurais affaissé
- Tu aurais affaissé
- Il aurait affaissé
- Nous aurions affaissé
- Vous auriez affaissé
- Ils auraient affaissé
Passé 2ème Forme
- J’eusse affaissé
- Tu eusses affaissé
- Il eût affaissé
- Nous eussions affaissé
- Vous eussiez affaissé
- Ils eussent affaissé
Impératif
Présent
- affaisse
- affaissons
- affaissez
Passé
- Aie affaissé
- Ayons affaissé
- Ayez affaissé
Participe
Présent
- affaissant
Passé
- affaissé
- affaissée
- affaissés
- affaissées
Participe passé surcomposé
- Ayant affaissé
Infinitif
Présent
- affaisser
Passé
- Avoir affaissé
Gérondif
Présent
- En affaissant
Passé
- En ayant affaissé
Synonymes du verbe affaisser
Abaisser, abattre, accabler, affaiblir, amoindrir, courber, débiliter, déprimer, diminuer, enfoncer, tasser, couler, dinguer, s’effondrer, chavirer, chuter, dégringoler, enfoncer, faire une chute, plonger, tomber
Antonymes du verbe affaisser
Dresser , Eriger , Relever , Redresser , Soulever , Relevant , S’élever
Citations avec le verbe affaisser
- Le reste du plancher de la cabane était recouvert tout entier d’une litière épaisse et propre de bruyères et de fougères vertes, sur laquelle étaient imprimées en creux les places que les chiens, les chèvres ou les chevreaux avaient affaissées de leur poids pendant la nuit. de Lamartine, Le Tailleur de pierre de Saint-Point,1851, p. 413.
- Sentant que la mort affaissait ses paupières : − « Récite-moi, mon fils, ces divines prières Qui de l’âme fidèle accompagnent l’essor… » de Lamartine, Jocelyn,1836, p. 716.
- La baisse de la vitalité se répercute dans la spiritualité. Une saignée, une ps., un éreintement affaissent l’âme aussi bien que le corps, elles affectent dynamiquement tout l’homme, dont la force s’écoule comme le gaz d’un aérostat. − Le ressort, l’élasticité, l’entrain sont donc le signe d’un superflu de vitalité, la fleur de la santé joyeuse, … -F. Amiel, Journal intime,25 janv. 1866, p. 96.
- Les montagnes, sous l’influence de la neige, des pluies et de l’érosion, s’affaissent peu à peu, tout en restant elles-mêmes. A. Carrel, L’Homme, cet inconnu,1935, p. 192.
- Tout à coup je sentis la barque s’affaisser brusquement sous moi comme si l’eau pliait sous elle, … Hugo, Le Rhin,1842, p. 181.
- Cette chancelante bicoque bâtie en moellons était revêtue d’une couche de plâtre jauni, si fortement lézardée, qu’on craignait de la voir tomber au moindre effort du vent. Le toit de tuiles brunes et couvert de mousse s’affaissait en plusieurs endroits de manière à faire croire qu’il allait céder sous le poids de la neige. de Balzac, Un Épisode sous la Terreur,1846, p. 434.
- Les impressions ne s’émoussent point toutes à la fois, ni toutes au même degré : c’est encore suivant un ordre successif, et dans des limites différentes, relatives à la nature et à l’importance des différens genres de fonctions, que les mouvements tombent dans la langueur, sont suspendus, ou paraissent ne perdre qu’une faible partie de leur force et de leur vivacité. Les muscles qui meuvent les bras et les jambes se relâchent, s’affaissent, et cessent d’agir avant ceux qui soutiennent la tête; ces derniers avant ceux qui soutiennent l’épine du dos. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l’homme, 1808, pp. 375-376.
- Elle boude! − Mon Dieu, qu’une femme qui boude A de grâces! la main sous le menton, le coude, Tel qu’un arceau de jaspe, appuyé mollement Sur un genou, − le corps qui s’affaisse et se ploie, Ainsi qu’un bouton d’or qu’une goutte d’eau noie; … Gautier, Albertus,1833, p. 141.
- Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche-chanceler, puis il s’affaissa. Toute la barricade poussa un cri; mais il y avait de l’Antée dans ce pygmée; pour le gamin toucher le pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre; Gavroche n’était tombé que pour se redresser; … Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 461.
- Père, quand je suis avec toi et que j’entends ta parole, où je sens qu’est la vie, quoique je ne la comprenne pas toujours, je suis prête à tous les sacrifices et j’accepte ma destinée, bien que dure. Au contraire, quand je ne suis pas soutenue par tes regards, je m’affaisse. Renan, Drames philosophiques,Le Prêtre de Némi, 1885, II, 7, p. 563.